La Proposition M-483

Le député conservateur Maurice Vellacott (Saskatoon-Wanuskewin) a déposé en avril 2008 une proposition qui souligne l'importance de la participation des deux parents dans l'éducation de leurs enfants, même en cas de rupture conjugale, sauf bien sûr s'il y a présence de situation d’abus ou de négligence avérée.

En 1998, un comité parlementaire spécial mixte sur la garde et l'accès aux enfants a soumis un rapport intitulé « Pour l’amour des enfants ». Ce rapport proposait d'importantes recommandations relatives à l'égalité des responsabilités parentales. La proposition soulève à nouveau l'importance de ces recommandations.


« Davantage d'équité doit être démontrée dans la façon dont les tribunaux Canadiens tranchent les questions de garde et d'accès aux enfants, a déclaré le député Vellacott. Les changements que ma proposition encouragerait sont dans l'intérêt des enfants. »


M-483 — 11 avril 2008 — M. Vellacott (Saskatoon—Wanuskewin) —

Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait modifier la Loi sur le divorce pour que le droit et l’usage assurent la protection des droits et de l’égalité des parents par l’application régulière de la loi et pour que les enfants jouissent de l’égalité des responsabilités de la mère et du père après une séparation ou un divorce
.

La proposition devait être débattue à l'assemblée des Communes le 07 octobre 2008, mais avec l'élection fédérale, nous pouvons nous attendre à ce que la proposition soit remisée encore longtemps sur une tablette. Cette campagne électorale nous fournit l’occasion idéale pour interpeller les candidats des différents partis et votre député actuel leur demandant de préciser leur position par rapport à M-483.


Bénéficiant de l’appui de 80% des Canadiens, la question de l'égalité parentale fait maintenant partie du débat public. Le besoin de réforme en droit de la famille est appelée à devenir une question à débattre durant la campagne électorale pancanadienne qui s’amorce, d'autant plus que la politique familiale a fait surface parmi les sujets au cœur des élections US.

Actuellement, seul le Parti conservateur a une politique au sujet de l'égalité des responsabilités parentales comme indiqué dans sa plate-forme politique de 2005. Tous les autres parties - libéraux, NPD, Bloc Québécois, et les Verts - soit refuse de l'appuyer ou d'indiquer leur position.

Il n'est pas seul canadien qui n'a pas constaté personnellement les dégâts de l'actuelle législation en matière de divorce, que ce soit directement ou par l'intermédiaire de connaissances et d'amis. Toute une génération d'enfants a grandi inutilement privé d’un de leurs parents, habituellement le père. Cette génération est maintenant disposée à se faire entendre dans le secret des urnes.

Les parties politiques qui n'ont pas le courage de définir leurs politiques sur une question aussi fondamentale courent le risque d'être l’objet de boycott lors du prochain scrutin.

2008/10/06

Conférence prononcée par BARBARA KAY le 20 septembre 2008 devant « REAL WOMEN OF CANADA »



Note du traducteur : La version originale anglaise se trouve à la fin de la version française

Il y a quelques années, un participant à une conférence universitaire conversait avec une femme qui lui a mentionné alors l’existence d’un bouquin intitulé : L’obésité est un enjeu féministe. Il commence à dire: «Pouvez-vous me donner un exemple ... » et la femme de l’interrompe avec impatience, « ... de la raison pour laquelle l’obésité est un enjeu féministe? » « Non, » répondit-il, «je voulais avoir l’exemple d’un thème qui n'est PAS une question féministe. "

Je sais comment il peut se sentir. Certains jours, il semble tout ce que je lis ou observe me fournit de nouveaux éléments de preuve de l'obsession de cette société à l’égard de la santé et l'épanouissement des femmes. Il semble n'y avoir aucune question d'ordre public qui ne soit traitée sous l’angle de son impact sur les filles et les femmes. Qu’en est-il des préoccupations concernant les hommes et les garçons? Bien peu de chose...

C'est la deuxième fois en l'espace de cinq mois que j'ai le privilège de participer à une conférence avec Gwen. En mai, nous avons toutes deux participé à un forum d'idées dont nous sommes membres, dans une discussion dont le thème était Les Hommes: le nouveau deuxième sexe?

La question était rhétorique. Nous partageons la conviction que le balancier du féminisme, qui a débuté comme un mouvement de réforme destiné corriger les iniquités sociales et juridiques, a depuis longtemps dépassé le point d’équilibre et basculé beaucoup trop loin dans la mauvaise direction. Nous partageons également la conviction que de nombreux problèmes sociaux peuvent être attribuées non seulement à l'éclatement de la famille traditionnelle, mais à une destruction méthodique de l'idée même de la famille traditionnelle – une réalisation directement attribuable à l’avènement de la révolution féministe.

Mes propos aujourd'hui seront critiques envers le féminisme en tant qu'idéologie, alors autant commencer par énoncer l'évidence. Le patriarcat a existé, et du point de vue des droits politique et juridique, oui, les femmes subissaient des injustices. Mais ne perdons pas le sens de la mesure. En 1963, lorsque Betty Friedman a allumé la mèche de la révolution féministe en publiant La mystique féminine, les critères habituellement retenus pour évaluer l’état de bien-être d’un groupe - la liberté, le revenu, le statut social, la situation familiale – auraient classé les femmes de cette décennie dans une écart-type bien au-dessus de toute population féminine depuis le début de l'histoire de l'humanité. J'y étais. J'ai eu des enfants et suis demeurée auprès d’eux, à la maison pour m’en occuper. Ma vie n'a jamais été le « confortable camp de concentration » décrit par Friedman dans son ouvrage.

Ce n'est pas ici le forum approprié pour examiner la sociologie du patriarcat, mais il importe de préciser que le patriarcat n'a jamais entretenu de haine ou de mépris de la part des hommes envers les femmes. Les hommes n'ont jamais considéré les femmes comme des ennemies. Du moins pas dans notre culture judéo-chrétienne. Les Taliban sont le produit d’une culture, pas de leur code génétique.

À l’inverse, en raison du zèle déployé par les féministes pour redresser les déséquilibres passés, les hommes sont devenus l’ennemi commun dans une guerre entre les sexes à laquelle les hommes ne souhaitent pas participer, et pour laquelle ils n'ont d’ailleurs jamais vraiment combattu. En conséquence, ce groupe dans son ensemble – c’est-à-dire les hommes hétérosexuels, - est devenu la cible d’une méfiance ambiante et de ressentiment, un phénomène qui a nécessité la création d’un nouveau mot pour le décrire: la misandrie.

Je ne voudrais pas définir la misandrie comme la haine des hommes, même s’il est vrai que certaines féministes radicales détestent les hommes. Il est également indéniable que les effets de misandrie semblent parfois inspirés par la haine. Mais pour l'ensemble de la population, le préjugé engendré par la misandrie est plus nuancée, ce qui explique pourquoi la plupart des femmes ignorent qu'elles en sont contaminées par osmose.

Je voudrais décrire la misandrie comme une vision du monde centrée sur le genre, une sorte de négatif photographique de la philosophie féministe de genre, dans laquelle les aspects positifs de la masculinité par rapport aux femmes – un père dévoué, pourvoyeur responsable et protecteur dans l’adversité, des traits de caractère communs à la plupart des hommes - seront reconnus chez les hommes à titre individuel - mon mari me traite avec respect, le nôtre était un bon père, les pompiers sont courageux, votre fils s’occupe de sa petite sœur.

Mais les aspects négatifs de la masculinité à l’égard des femmes exhibés par une minorité d'hommes - les agressions sexuelles, la brutalité et la territorialité - sont décrits par défaut comme les traits mâles typiques : génétiquement acquis, résistant au changement, et ayant une connotation culturelle négative.

Dans cette vision misandre du monde, l'inverse s’applique aux femmes. Les traits positifs féminins - le support affectif, l'empathie, le préjugé en faveur de la paix - sont sensés être la règle, tandis que les comportements discordants – que ce soit, la maltraitance des enfants (70% des cas de maltraitance d’enfants sont perpétrés par des femmes) la violence à l’égard de leur partenaire ou tout comportement brutal venant des femmes - sont traités comme des cas d’exception ou encore motivés juridiquement (dépression post-partum, héritage du patriarcat ) sans importance sociale.

J’aimerais ajouter une autre dimension au phénomène de la misandrie: un penchant pour la dissémination de nombreuses demi-vérités sur la réalité vécue par les hommes, équivalant à un mensonge. Combien de fois avons-nous entendu l'expression du plafond de verre ? Pourquoi n’avons-nous jamais entendu parler du plancher sale, sur lequel se déroule la vie de la plupart des hommes.

Il y a une raison pour laquelle en anglais nous appelons maintenant un président (chairman), un/une président(e) (chairperson), mais sans jamais se référer à un trou d'homme en terme de trou de personne. C'est parce que les femmes aspirent à devenir et sont devenues présidentes d'un certain nombre d’organisations. Mais à quand remonte la dernière fois où vous avez entendu une femme exprimer un intérêt envers le métier d’éboueur ? Il est difficile de prendre au sérieux une révolution en faveur de l'égalité qui exige la climatisation et les tailleurs de cadres supérieurs pour ses victimes, mais qui rechigne non seulement à assumer les risques physiques et désagréables que l'égalité réelle avec les hommes implique, mais rechigne également à exprimer sa gratitude envers les hommes qui sont les seuls à se porter volontaires pour effectuer du travail risqué, exigeant physiquement et dont la société dépend pour fonctionner normalement au niveau le plus élémentaire. Les privilèges dont bénéficie la masculinité sont dénoncés sans relâche. Les sacrifices et les épreuves demeurent, au sens propre comme au figuré, littéralement dissimulés de la scène publique.

Culturellement, la misandrie représente ce que j'appellerais peut être le plus troublant avatar de la révolution féministe, celui qui cherche précisément à réprimer ces qualités - la confiance, l'instinct de collaboration et d'entraide mutuelle entre les sexes à travers leurs sacrifices et leurs forces - qu’une saine société exige en termes de civilité et de confiance.

Les lois évoluent du moment où il existe une volonté politique de les modifier, mais cette volonté politique de changement ne peut émaner que d’une société adéquatement informée.

Voilà où le bât blesse. Quand un préjugé irrationnel, équivalant à du mépris à l’égard d’un groupe identifiable et d’indifférence envers sa douleur, qu’il s’agisse d’une autre race, religion, communauté ethnique, nation, groupe linguistique ou sexe, fait partie du patrimoine culturel que nous respirons, l’information factuelle a beaucoup de misère à se faire entendre.

Une fois ancré, le préjugé est extrêmement difficile à déraciner. Parce qu'il n'est pas perçu par la population comme de la discrimination ou de l'iniquité de la part de ceux qui la pratiquent. Au contraire. La mise en œuvre du préjugé est perçue comme bénéfique pour la société.

Dans ce cas présent, je dénonce un préjugé non seulement tolérée mais qui est naïvement, sans remords, voir fièrement accepté: par les gouvernements en vue d'attribuer l'argent du trésor public au profit des groupes de femmes ou de la recherche universitaire en sociologie féministe ; par les juges complaisants qui rendent systématiquement des décisions favorables aux mères; par les commissaires des commissions scolaires qui incluent dans leur curriculum de la propagande au sujet de la violence familiale sur la base tronquée du massacre de Montréal, un tragédie perpétrée par un monstre psychopathe isolé sans antécédent judiciaire ni récidive, du matériel qui inculque aux jeunes une perception négative des hommes; également par toute une panoplie d’organismes de bienfaisance tel Centraide qui alloue des fonds pour les programmes favorisant les femmes sans jamais considérer les besoins des hommes ; par les hôpitaux dans l’élaboration de programme de dépistage d’historique d’abus sexuels, interrogeant avec insistance les filles à ce sujet dans le but de leur offrir un traitement tout en négligeant de questionner les garçons, (également victime d’abus dans leur enfance) ; par les services sociaux qui fournissent des ressources et des conseils sympathiques aux femmes, tout en ignorant à toute fin pratique les besoins des hommes; par la police qui attribue automatiquement le blâme aux hommes dans les cas de violence domestique, et bien sûr par les entreprises publicitaires et les médias qui dépeignent les femmes sous l’angle de la compétence, de l’intelligence et de la séduction – et les hommes comme des brutes, irresponsables et incompétents.

Tous ces exemples proviennent des thèmes dont j’ai déjà traités. Je n'ai aucun mérite, mais il me chagrine de constater que je suis l'une des rares chroniqueuses des grands médias à être préoccupée par la marginalisation des droits des hommes et le dénigrement de leur caractère. L’exclusion des hommes dans notre culture est un sujet orphelin dans les médias. Ainsi, la misandrie est absente du discours public. Parce que nous sommes alimentés par une seule facette de l'histoire qui occupe tout l'espace public, nous sommes conditionnés a accepter des théories qui n'ont rien à voir avec la réalité, mais néanmoins compatibles avec le discours ambiant qui accompagnent cette tendance.

Il importe de revenir sur l'anecdote où je relatais ce bouquin mentionné par la dame qui invoquait l’obésité comme un enjeu féministe. L'idéologie du féminisme - en fait tous les mouvements de réforme appelés à devenir des révolutions utopiques - peut être assimilée à une femme affectée par un excès de poids qui essaie de maigrir par les méthodes classiques et qui se trouve frustrée par la lenteur de sa perte de poids via une alimentation saine et de l'exercice régulier. Elle est soudainement frappée par une anorexie l'extrême. Dans un premier temps, les effets sont euphorisants. La maladie la débarrasse de l’excès de poids dont elle n’avait pas besoin : l'inégalité juridique, le cercle fermé des hommes, les obstacles dans l’opportunité de carrière et d'éducation, le paternalisme, le double standard selon le sexe, etc.

Du moment où elle semble saine et attrayante, elle commence à se méfier du miroir. Elle se voit toujours obèse. Même lorsque les gens évitent son regard, son visage émacié et son corps cadavérique, elle persiste dans son obsession de la minceur.

Nous en sommes arrivés, en théorie du moins, à un moment où la révolution féministe est dépassée. Toutes les révolutions finissent par atterrir dans le domaine de la raison. En réalité, la population est saturée du féminisme dans sa version révolutionnaire. Les gens constatent que les femmes sont désormais majoritaires dans les amphithéâtres des universités, et bientôt constitueront la majorité des avocats et des médecins, alors qu’elles occupent déjà la majorité des postes de journaliste.

Comme dans toutes les révolutions utopiques, même lorsque les masses sont repues, les révolutionnaires eux-mêmes, pour qui en principe la bataille ne peut jamais être gagnée, ne l’admettrons jamais.

Ainsi, même si les facultés d’études féministes se vident, les anorexiques ont investi le devant de la scène par le biais de la longue marche à travers les institutions, comme le recommandait le marxiste italien Antonio Gramsci pour faire avancer l’agenda communiste. Principalement dans les milieux académiques.

Les anorexiques enseignent encore que les femmes sont victimes du patriarcat qui, en réalité, s’est métamorphosé en matriarcat. Plus important encore, elles disposent du pouvoir de recruter leurs clones idéologiques. Ainsi, dans les milieux universitaires, le combat se poursuit et ceux que la recherche entraîne vers des sentiers politiquement incorrects poursuivent leur travail au péril de leur carrière.

Ceux à qui les anorexiques ont enseigné depuis trente ans occupent maintenant des postes d’avocats en droit de la famille, ou composent les effectifs au sein du conseil du statut de la femme qui informe les ministres au sujet de la condition féminine, utilisant délibérément des statistiques et des données falsifiées, ou encore siègent à la Cour Suprême ou président les conseils scolaires ou dirigent les associations d’infirmières ou œuvrent à titre de thérapeutes familiaux.

Elles rédigent également les programmes scolaires. Pas plus tard que l'autre jour, j’ai appris que le matériel de l'école secondaire pour un nouveau cours obligatoire concernant l'éthique et la religion qui sera enseignée dans toutes les écoles du Québec contient six pages sur le catholicisme et 40 pages sur le féminisme.

Ces femmes - et certains de leurs collègues masculins - croient dans le fond de leur cœur qu'ils favorisent l’avancement des femmes en perpétuant l'idée que les hommes sont de nature violente alors que les femmes sont incapables de violence sauf en cas de légitime défense. Elles croient vraiment que les mères, mais pas les pères, comblent tous les besoins de l’enfant, que la violence envers les femmes est une question d'urgence nationale alors que l'abus sans provocation des hommes par les femmes n’est qu’un mythe.
Il est instructif de s'attarder au phénomène de la violence domestique parce qu'il représente l’outil de propagande le plus efficace que les féministes ont déniché pour ancrer la misandrie dans la population en général. La réalité est que la violence domestique affecte environ 7% de la population, et est initiée en proportion quasi-égale par les hommes et les femmes. Au Canada, il en résulte environ 70 décès par année – d’accord, davantage de femmes que d'hommes en sont victimes, mais ce nombre est minime dans un pays de 35 millions de personnes. De toute évidence, il s’agit davantage d’un dysfonctionnement individuel et il est impossible d’en tirer une conclusion générale sur la nature d'un sexe ou d'un autre.

C'est exactement le genre d'information qui ne peut pas franchir l’obstacle dressé par les gardiens de la rectitude. En effet, le professeur Don Dutton qui fait figure d'autorité en matière de violence familiale dans notre pays, après 25 ans de recherches impeccables et la rédaction d’une multitude d’articles sur le sujet qui ont traversé le processus de révision par des pairs et dont les conclusions déplaisent malheureusement aux féministes, n'a jamais été consulté par un organisme gouvernemental ni d’ailleurs invité à prendre la parole lors de conférences spécialisées au sujet de la violence familiale ou à émettre des recommandations.

Balzer Roms de Nouvelle-Zélande était l'une des 800 délégués qui ont participé à la première Conférence mondiale au sujet des refuges pour femmes qui s’est déroulée à Edmonton il y a deux semaines. Dans son discours, elle a déploré exactement le genre de recherche effectuée par le professeur Dutton parce que ses conclusions pointent en direction des relations dysfonctionnelles. Elle a appelé à politiser davantage la question, insistant que la véritable raison de la violence domestique résidait dans la nature des hommes et le patriarcat. Elle a ouvertement mis en garde contre toute allusion aux facteurs relationnels dans la genèse de la violence domestique.

Je le sais parce que Roms Balzer a été interviewée dans une émission de radio diffusée à la CBC et je l'ai entendu raconter ses mensonges au sujet du Prof Dutton, qui lui aurait dit la vérité.

Aucun discours portant sur le féminisme en Septembre 2008 ne serait complet sans faire référence à l'entrée électrisante sur la scène politique de la colistière du candidat républicain, Sarah Palin. Après son discours galvanisant devant la convention républicaine Palin est ensuite devenue l'objet d'une frénésie dans les médias, incluant la furie quasi-hystérique de féministes clairement menacées. Depuis la mort de la Princesse Diana, je ne me souviens pas avoir été témoin d’une si intense obsession de la part des médias à l’égard d’un personnage public. Avec le recul, il est clair que le discours de Palin à la convention a été plus grand que la somme de ses parties et que l’image projetée par Sarah Palin pourrait entraîner d'importantes répercussions culturelles.

Comme je l'ai indiqué dans un article rédigé la semaine après son discours, peut-être de manière on peu trop optimiste:

Qu’elle gagne ou perde ses élections, Sarah Palin a déjà modifié le paysage culturel de l'Amérique, peut-être du monde occidental. Dans les années à venir, les archéologues sociaux souligneront que son discours à marqué le début officiel de la fin de la guerre entre les sexes et, du moins l’espère-t-on, un retour à la confiance et la collaboration entre les sexes.

Palin représente ce qui se serait advenu aux femmes américaines sans la révolution féministe. L'équité sociale et juridique pour les femmes devait surgir naturellement par le biais des réformes politiques et culturelles, car de plus en plus de femmes investissent les universités et intègrent le marché du travail, un processus déjà en marche bien avant que le féminisme devienne un mouvement organisé.

Après tout, de 1940 à 1970, le nombre de femmes universitaires diplômés en Amérique a plus que triplé ( environ 5 millions ). Avec ou sans ce mouvement, cette cohorte de femmes instruites aurait créé une dynamique impossible à freiner dans le marché du travail. Comme un nombre significatif de femmes investissent ce marché, elles auraient modifié l'environnement de travail de façon naturelle.

C’est ce que je trouve culturellement alléchant dans la méthode Palin de contourner le mouvement féministe: elle semble représenter ce qui aurait pu arriver aux femmes si les droits juridiques et sociaux des femmes avaient surgi dans un processus organique d’alignement avec les hommes par le biais d’un modèle gagnant-gagnant plutôt que par une politique empreinte d'animosité et d'un modèle accusatoire dans le style si les hommes avancent, les femmes reculent.

À titre d'exemple d’un processus organique du type gagnant-gagnant, je voudrais apporter un exemple personnel. Dans ma propre vie, j'ai vu des Juifs victimes de discrimination dans les institutions publiques, dans l'éducation, dans la vie sociale et les possibilités de carrière pour devenir pleinement intégré avec leurs pairs non-Juifs dans tous les secteurs de vie.

Il n’y a pas si longtemps, les universités imposaient des quotas pour les Juifs, les hôpitaux n’embauchaient pas de médecins juifs, les cabinets d'avocats refusait d’admettre les avocats juifs et ainsi de suite.

Les juifs ont exercé de la pression pour obtenir une réforme, mais sans demander de discrimination positive, simplement des chances égales. Les Juifs ne sont pas descendus dans les rues, organisé des manifestations ou dénoncé leurs ennemis. Au lieu de cela, ils ont ouvert leurs propres hôpitaux, ont lancé leurs propres cabinets d'avocats, ont construit leurs propres terrains de golf et leurs clubs sociaux. Il est devenu clair que si les universités canadiennes persistaient dans les politiques de quotas, les Juifs qualifiés allaient se tourner ailleurs pour faire valoir leurs talents et leurs ambitions. Si les cabinets persistaient à refuser d’embaucher des avocats juifs, ils perdraient des affaires. Si les hôpitaux n'acceptaient pas les médecins juifs, ils se privaient de gens talentueux dont ils ont grandement besoin, et si les clubs sociaux excluaient les Juifs, ils tournaient le dos à d’immenses éclats de rires.

Si les Juifs avaient suivi le modèle révolutionnaire féministe, ils auraient dit, et bien l'héritage de l'antisémitisme nous montre que les Juifs ont le droit d'être amers et en colère, le droit de réclamer des droits particuliers et le droit de proclamer la supériorité des juifs. Après tout, puisque nous avons tant souffert sous des régimes non juifs, il doit être vrai que toutes les personnes non-Juives sont intrinsèquement racistes et haineuses, et que notre combat pour l'égalité ne pourra jamais être gagné.

De toute évidence, ce n'était pas le cas, et en tant que juive, j’aurais été horrifiée si une telle chose s’était produite. Or voilà précisément la raison pour laquelle je suis si gênée de mon sexe lorsque je vois et entends les diatribes féministes prononcées aujourd'hui en mon nom contre les hommes en raison du patriarcat.

Dans une société saine où tous les citoyens peuvent exercer leur droit de vote, des réformes souhaitables valent la peine de se battre en utilisant des moyens démocratiques, mais les révolutions ne sont jamais nécessaires. La résolution des griefs passés a dû réjouir les Juifs et devrait également faire plaisir aux femmes : une normalisation des relations, dans laquelle la collaboration et la confiance sont la norme entre les anciens discriminés et privilégiées et non pas comme c'est le cas dans les révolutions où les rôles sont inversés où le groupe précédemment défavorisé saisit le moment de normalisation potentielle pour créer un nouveau déséquilibre des pouvoirs beaucoup plus contraignant et plus consciemment punitif que ce qui a fomenté la volonté de changement, comme nous l'avons constaté en France, en Russie et durant la révolution communiste chinoise.

Rien n'illustre mieux le caractère punitif des excès du féminisme que le tribunal de la famille. C'est là où la misandrie est affichée ouvertement, dans sa forme la plus cynique et la plus pernicieuse. Plus de 85% de requêtes contestées de garde d’enfant sont accordées exclusivement à la mère. Dans le 15% des dossiers résiduels la garde est accordée à d'autres membres de la famille, à une institution ou au père si bien que ces derniers parviennent à obtenir une garde exclusive dans environ 7% des cas.

Seul un extrême mépris systémique à l’égard du rôle du père dans la vie d'un enfant peut expliquer une telle disparité de la valeur d'un rôle du père et seul un extrême préjugé envers les hommes en général peut expliquer un tel mépris et personne ne pourra affirmer le contraire.

L’une des déclarations des plus cyniques que j'ai jamais lue, une qui décrit la complaisance du tribunal de la famille à l’égard de la dérive de démocratique au sein de cette institution, a été formulée par l'Association Nationale Femmes et Droit: « Les tribunaux peuvent traiter inégalement les parents et leur refuser l’accès à leurs droits fondamentaux et leurs libertés civiles, en autant que leurs motivations soient sincères ».

Ici, nous entrons de plain-pied dans l’univers de George Orwell. En termes simples, cette déclaration signifie que la fin justifie les moyens et il n'existe pas un régime totalitaire dans le monde qui n’invoque ce prétexte pour motiver la violation des droits d’un groupe au détriment d'un autre. Dans les sociétés totalitaires, certains citoyens sont plus égaux que d'autres, et dans le monde totalitaire des tribunaux de la famille, ce sont les mères qui sont plus égales que les pères.

J'ai entendu le témoignage de nombreux pères dont la vie a été ruinée en conséquences des iniquités servies quotidiennement par ces tribunaux misandres. L'un d’entre eux m'a écrit que, après l'attribution de la garde exclusive de ses enfants à la mère, le juge, en notant sa détresse, lui a offert ces mots de réconfort : «Il ne faut pas vous laisser abattre. Vous êtes encore assez jeune pour avoir des enfants de votre cru... ».

Le tribunal de la famille est une véritable honte, un mur de Berlin érigé par le féminisme, et qui se dresse entre les hommes et leurs droits humains. Ce mur doit être démoli.

Il y déjà dix ans, la sénatrice Anne Cools et le député Roger Galloway ont rédigé un rapport historique, Pour l'amour des enfants, en recommandant l'égalité des responsabilités parentales par défaut en ce concerne la garde des enfants après un divorce, rapport qui a rejoint les autres dans les oubliettes de l'histoire. Tous les individus sains d’esprit savent que les enfants veulent et ont droit dans la même mesure à l'amour de leurs deux parents. Il est temps – et le temps presse – d’inscrire ce principe dans la loi.

Si les femmes continuent à privilégier leur propre autonomie au détriment des besoins de l’enfant à l’égard du père, tôt ou tard, les hommes apprendront à préserver leur santé mentale en se distançant des femmes. Comme le dit avec tant d'éloquence la journaliste Kathleen Parker dans son livre Sauvons les Hommes (Save the males) : « Lorsque les femmes ne s’occuperont plus de leurs enfants, et les hommes seront indifférents à l’égard des femmes, nous aurons réalisé le rêve de millions de djihadistes radicaux : le suicide culturel et le démantèlement des forces de la civilisation que des millions d'hommes ont sacrifié leur vie pour sauvegarder ».

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An attendee at an academic conference a few years ago was in conversation with a woman who happened to mention a book called Fat is a Feminist Issue. He starts to say, “Can you give me an example...” and the woman eagerly breaks in, “...of why fat is a feminist issue?” “No,” he says, “I was going to ask for an example of something that is NOT a feminist issue.”

I know just how he feels. Some days it seems everything I read or see offers fresh evidence of society’s obsession with the health and self-realization of women. There seems to be no public issue that isn’t linked to concern over its impact on girls and women. Concern for men and boys? Not so much...

This is the second time in a space of five months that I have been privileged to share a conference platform with Gwen. In May we both attended an ideas forum of which we are members, and sat on a panel entitled “Men: The new Second Sex?”

The question was rhetorical. We share the belief that the pendulum of feminism, which began as a reform movement to redress iniquities in our social and legal environments, passed the centre long ago and has swung way too far in the wrong direction. We also share the belief that many of our present social ills can be traced not only to the breakdown of the traditional family, but to a methodical breakdown of respect for the idea of the traditional family – which in turn can be traced back to the feminist revolution.
My talk today will be critical of feminism as an ideology, so I had better begin by saying the obvious. The patriarchy existed, and from the standpoint of political and legal rights, yes, it was unfair to women. But let’s keep a sense of perspective. In 1963 when Betty Friedan’s The Feminine Mystique lit the fuse of the feminist revolution, the measures usually cited to establish a group’s well-being – freedom, income, status, family situation – would have ranked the women of that decade one standard deviation above any female population in all of previous human history. I was there. I had young children and stayed home to care for them. My life was not a “comfortable concentration camp” as Friedan described it.



This isn’t the forum to examine the sociology of the patriarchy, but one thing it is important to say is that the patriarchy was not about men’s hatred or contempt for women. Men never considered women to be their enemy. At least not in our Judeo-Christian culture. The Taliban are a product of their culture, not their DNA.

Conversely, in feminists’ zeal to redress past imbalances, men became the collective enemy in a gender war individual men have no wish to engage in, and never really fought. As a result, their sex as a whole – heterosexual men, that is - has become the target of free-floating suspicion and resentment, a phenomenon that has called forth a new word to describe it: misandry.


I would not define misandry as a hatred of men, although it is true that some radical feminists do hate men, and it is true that the effects of misandry sometimes seem inspired by hatred. But in the general population misandry is a more nuanced prejudice, which is why most women are unaware they they have absorbed it by osmosis.
I would describe misandry as a gendered worldview, a kind of photographic negative of feminist philo-gyny, in which the positive aspects of manliness vis a vis women - man as devoted father, responsible provider and risk-taking protector, the traits displayed by most men – will be acknowledged in individual men – my husband treats me with respect, ours was a good father, those firefighters are brave, your son looks out for his sister.

But negative aspects of manliness vis a vis women exhibited by a minority of individual men – sexual aggression, brutality and territoriality – are portrayed as the masculine default: genetically inherent, resistant to modification, and culturally significant in a negative way.

In this misandric worldview, the reverse holds true for women. Positive womanly traits – nurturance, empathy, peace-making – are assumed to be the rule, while discordant behaviours – say, child abuse (70% of child abuse is perpetrated by women) intimate partner violence or indeed any brutal behaviour exhibited by women at all - are treated as exceptional or excusable (post-partum depression, “legacy of the patriarchy”) and culturally insignificant.

And I would add one other characteristic of misandry: a penchant for many half-truths about men’s lives that amount in the end to a lie. How many times have we heard the expression the “glass ceiling”? Why do we never hear about the dirt floor, below which most men’s working lives take place.

There is a reason we now call a chairman a chairperson, but never refer to a manhole cover as a personhole cover. It is because women aspire to become, and have become, the chairs of any number of committees. But when was the last time you heard a woman express an interest in sewer work? It is difficult to take seriously a revolution for equality that demands air-conditioning and power suits for its “victims,” but balks not only at assuming the physical risks and unpleasantness that real equality with men implies, but even balks at expressing gratitude for the fact that only men volunteer for the high-risk and physically demanding work upon which society depends to function at the most basic level. The privileges of manliness are relentlessly publicized. The sacrifices and hardshis remain literally and figuratively out of sight.

Culturally, misandry is what I would call the most troubling fallout from the feminist revolution, because it seeks to suppress exactly those qualities – trust, the instinct for collaboration and mutual gratitude for the sacrifices and strengths of the other sex – that a healthy society demands for civility and confidence. For laws can change where there is a political will to change them, but a political will for change can only come about in an informed society.

There’s the rub. When irrational prejudice, amounting to contempt for an identifiable group of people and indifference to their pain, whether another race, religion, tribe, nation, linguistic group or sex, is part of the cultural air we breathe, accurate information has a hard time breaking through.

Once entrenched, prejudice is extremely difficult to uproot. Because it is not perceived by the population as discrimination or iniquity by those who practice it. The opposite. The application of the prejudice is perceived as beneficial to society.

In this case I am speaking of a prejudice that is not only tolerated but naively, guiltlessly, even proudly consulted: by governments in assigning public money to women’s groups or for academic research on women’s issues; by judges in handing down mother-friendly family law decisions; by school boards in designing men-bashing domestic violence material in their curricula, illogically based n the Montreal Massacre, a freak tragedy perpetuated by a lone psychopath with neither precedent nor sequel, materials that inculcate negative perceptions of men’s natures in youngsters; by umbrella charities like the United Way in allocating funds for women’s programs, never for men; by hospitals in creating outreach programs to discover past histories of sexual abuse, in which girls are pro-actively questioned about abuse in order to provide treatment, but boys (statistically equally abused in childhood) are not; by social services in providing sympathetic counsel and resources to women, virtually none to men; by police in automatically ascribing blame to men in cases of intimate partner violence; and of course by marketing firms and media in providing advertising and entertainment, in which women are portrayed as competent, smart and attractive – men as crude, ineffectual and infantile.

All of these examples reflect topics I have written about. I take no pride, rather it troubles me to say that I am one of the few opinion columnists in the mainstream media who are preoccupied with the marginalization of men’s rights and the denigration of their character. The disenfranchisement of men in our culture is an orphan subject in the media. Thus misandry flies beneath most people’s radar, because with only one side of the story dominating the public forum, we have become compliant in the acceptance of theories that have nothing to do with reality, and compliant in the speech codes that accompany that tendency.

It is fitting that in the anecdote I mentioned the book the woman was talking about was Fat is a Feminist Issue. The ideology of feminism – in fact of all reform movements that go on to become utopian revolutions – can be likened to an overweight woman struggling to lose weight by conventional methods, who finds herself impatient with her steady but very slow loss of weight through healthy eating and exercise. She is suddenly afflicted by extreme anorexia. At first, the effects are exhilarating. The disease strips away all the weight she was better off without: legal inequality, the old boy network, educational and career opportunity obstacles, paternalism, sexual double standards, etc.

But just when she looks wholesome and attractive, she begins to distrust the mirror. She still believes she is overweight. Even as people are averting their eyes from her cadaverous frame and sunken face, she longs to be thinner.

We have arrived in theory at the moment when the feminist revolution has become a spent force. All revolutions run a course and peter out as reason reasserts itself. The population has wearied of feminism in its revolutionary form, it is true. They see that women are now in the majority in university classrooms, will soon become the majority of lawyers and doctors, are already the majority of journalists.

But as with all utopian revolutions, even when the masses are satisfied, the revolutionaries themselves, for whom on principle the battle can never be said to be won, won’t take yes for an answer.

So, even though Womens Studies classes are emptying out, the anorexics have “captured the culture” by means of the “the long march through the institutions,” as Italian Marxist Antonio Gramsci recommended for advancing the communist agenda. Primarily academia.
The anorexics are still teaching that women are victims of a patriarchy that has in fact become a matriarchy. More important, they still have the power to hire their ideological clones.

So in academia the beat goes on, and those whose research leads them down politically incorrect paths continue at their career peril.

Those the anorexics have been teaching for thirty years are now family law lawyers, or staffing the Status of women Council or briefing premiers on women’s issues, using deliberately falsified statistics and data, or sitting on the Supreme Court, or chairing boards of education or running the registered nurses associations or working as family therapists.

Or writing high school curricula. I learned just the other day that the secondary school materials for a new compulsory course, ostensibly on Ethics and Religion, to be taught in all Quebec schools contains six pages on Catholicism and 40 pages on feminism.

These are the women – and some fellow-travelling men - who believe in their hearts they are doing women good by perpetuating the idea that men are inherently violent, but women never are except in self-defense, who truly believe that mothers, but not fathers, are all children really need, and that violence against women is a subject of national urgency, but that unprovoked abuse of men by women is a myth.

Domestic violence is worth lingering over because it is the single most effective propaganda tool feminists have found for entrenching misandry in the general population. The truth is that domestic violence affects perhaps 7% of the population, is initiated in near-equal proportion by men and women and results in Canada in about 70 intimate partner deaths a year – yes, more women are killed than men, but the overall figure is so nugatory in a country of 35 million people that clearly individual dysfunction accounts for all of it, and no possible generalization about the nature of one sex or the other can be drawn from it.

But this is exactly the kind of information that can’t get past our cultural gatekeepers. Indeed, the foremost authority on domestic violence in our country, Prof Don Dutton, in 25 years of impeccable researching and writing peer-reviewed articles on the subject, which unfortunately arrives at conclusions displeasing to feminists, has never once been asked by a government agency to consult on a task force or make recommendations.

Or for that matter to speak at conferences specializing in the subject of domestic violence.

Roma Balzer of New Zealand was one of 800 delegates who attended the first World Conference of Women's Shelters, held in Edmonton two weeks ago. In her speech she deplored exactly the kind of research Prof Dutton does, because his findings point to relationship dysfunction as the problem. She called for more politicization of the subject, more insistence that the reason for domestic violence lies in men’s nature and the patriarchy. She openly warned against allowing any talk of relationship factors being the cause of DV.

I know this because Roma Balzer was featured on a CBC radio program and I heard her lies, instead of Prof Dutton, who would have told the truth.

No talk on feminism in September 2008 would be complete without a reference to the electrifying entry onto the political stage of Republican V-P candidate, Sarah Palin.
After her galvanizing speech at the Republican convention, Palin subsequently became the focus of a media frenzy, which included near-hysterical wrath from clearly threatened feminist observers. I cannot remember witnessing such intense media obsession with a public figure since the death of Princess Diana. It was clear in retrospect that Palin’s convention speech had been more than the sum of its parts, and that what Sarah Palin represented might result in significant cultural reverberations.

As I noted in a column the week after the speech, perhaps over-optimistically:
But win or lose the election, Sarah Palin has already altered the cultural landscape of America , possibly of the Western world. In years to come, social archaeologists will mark her speech as the official beginning of an end to the gender wars, and, one hopes, a return to trust and collaboration between the sexes.

Palin represents what would have happened to American women without a feminist revolution. For legal and social equity for women was bound to arise organically through political and cultural reform, as more and more women entered university and the work force, a process well underway before feminism became an organized movement.

After all, from 1940 to 1970 the number of female college graduates in America more than tripled (to about 5 million). With or without a movement, such education would have created a labour market whose momentum could not be stopped. And as a significant number of women entered the market, they would have changed the working environments they entered in large numbers in a natural way.

And that’s what I find so culturally tantalizing about Palin’s successful bypass of the feminist movement: She seems to represent an idea of what might have happened to women if women’s legal and social rights had been brought into alignment with men through an organic process and a win-win model rather than through politically aroused animosity and an adversarial model of ‘if men win, women lose.’

As an example of the win-win organic process model, I would adduce an example very close to home. In my own lifetime I have seen Jews go from being discriminated against in public institutions, in education, in social life and career opportunities to become fully integrated peers with non-Jews in every walk of life.

Not all that long ago, universities had quotas for Jews, hospitals would not admit Jewish doctors, law firms would not admit Jewish lawyers and so forth. Jews lobbied for reform, but there was no demand for affirmative action, simply for equal opportunity. Jews did not take to the streets or organize demonstrations or denounce their enemies. Instead, they opened their own hospitals, started their own law firms, built their own golf and social clubs. It became clear that if Canadian universities persisted in quotas, Jews would take their high marks and ambition elsewhere, if gentile firms didn’t hire Jewish lawyers they would lose business, that if hospitals didn’t accept Jewish doctors, they were denying themselves badly-needed talent, and if social clubs excluded Jews they were missing out on a lot of laughs.

If Jews had followed the revolutionary feminist model, they would have said, well the legacy of anti-Semitism shows us that Jews have a right to be bitter and angry, the right to demand special entitlements, and the right to proclaim our superiority to gentiles. After all, since we have suffered so much under non-Jewish regimes, it must be true that all non-Jews are intrinsically racist and hateful people, and that our battle for equality can never truly be said to be won.

Obviously that didn’t happen, and as a Jew I would be horrified if it had, which is precisely why I am so embarrassed for my sex when I see and hear feminist diatribes perpetrated in my name against men today because of the patriarchy.

In a healthy society in which all citizens may vote, desirable reforms are worth fighting for in democratic ways, but revolutions are never necessary. The resolution of past grievances should result in what Jews do rejoice in and women should rejoice in: a normalization of relations, in which collaboration and trust are the standard between the formerly privileged and the formerly disenfranchised group, not, as happens with revolutions, a reversal of roles, not a situation in which the previously disadvantaged group seizes the moment of potential normalization to establish a new imbalance of power, far harsher and more consciously punitive than what had fomented the push for change, as we saw in the French, Russian and Chinese communist revolutions.

Nothing is more illustrative of the punitive character of feminist excesses than family court. Here is where misandry in its most open, cynical and pernicious form is found. Over 85% of contested custody suits end with mothers receiving sole custody over children. The remaining 15% divide children between other family members, agencies and fathers, so in fact fathers arrive at sole custody about 7% of the time.

Only an extreme systemic contempt for the value of a father’s role in the life of a child can explain such a disparity, and only an extreme prejudice against men in general can explain that contempt, and nobody pretends otherwise.

Indeed, one of the more chilling statements I have ever read, one that captures the casual acceptance of democracy’s fall from grace in family court was this from the National Association of Women and the Law: "Courts may treat parents unequally and deny them basic civil liberties and rights, as long as their motives are good."

Here we are truly in George Orwell country. In simple words this statement means “The end justifies the means” and there is not a totalitarian regime in the world that does not espouse that exact excuse for their seizure of entitlements for one group at the expense of another. In totalitarian societies, some people are more equal than others, and in the totalitarian world of family court, it is mothers who are more equal than fathers.
I hear from many fathers whose lives have been ruined by the iniquities of misandric courts. One wrote me that after awarding sole custody of his children to the mother, the judge, noting his distress, offered “solace” with the words, “Don’t feel bad. You’re still young enough to have children of your own...”

Family Court is the visible shame, the Berlin Wall, erected by feminism, that stands between men and their human rights. It must come down.

Ten years ago, Senator Anne Cools and MP Roger Galloway wrote a landmark report, For the Sake of the Children, recommending equal parenting as the post-divorce default for child custody, only to see it tossed into the oubliette of history. Every healthy individual knows that children want, and have a right to, the love of both their parents in equal measure. It is time – past time - to entrench this principle in law.

For if women continue to privilege their own autonomy more than their children’s need for a father, sooner or later men will learn to preserve their sanity by distancing themselves from women. And then, as journalist Kathleen Parker put it so eloquently in her book, “Save the Males”: “When women no longer care about children, and men no longer care about women, we will have accomplished what millions of radical jihadists could only dream about: cultural suicide and an unraveling of the civilizing forces that millions of men perished to preserve.”

2008/08/29

Le Parlement Interpellé




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Maurice Vellacott website

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HOUSE OF COMMONS
CANADA

Maurice Vellacott, MP Saskatoon-Wanuskewin

Vellacott introduces Private Member’s Motion to promote equal parenting

For Immediate Release April 17, 2008

OTTAWA – Conservative MP Maurice Vellacott (Saskatoon-Wanuskewin) this week introduced a Private Member’s Motion that notes the importance of the participation of both parents in the raising of their children, even in the case of marital breakdown, in all cases except those of abuse and neglect.

A 1998 Canadian Special Joint House-Senate Committee on Child Custody and Access produced a report entitled “For The Sake of the Children.” This report had important recommendations on equal parenting. Vellacott's motion again raises the importance of these recommendations.

“More equity needs to be brought into the way Canadian courts decide on custodial and access questions,” said Vellacott. “The changes that my motion would encourage are in the best interests of children.”

This motion reads as follows:

M-483 — April 11, 2008 — Mr. Vellacott (Saskatoon—Wanuskewin) — That, in the opinion of the House, the government should propose amendments to the Divorce Act so that law and practice ensure due process protection of rights and equality of parents, and to ensure that children benefit from equal parenting from both their mother and their father, after separation or divorce.

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